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Vient de paraître : "L'alexandrin désenchanté. Remarques sur la métrique des 'Bruits de langue'", in "La Langue de Bernard Noël" (collectif).

Je viens de publier un article sur le vers de Bernard Noël, qui s'intitule "L'alexandrin désenchanté. Remarques sur la métrique des Bruits de langue". Il fait partie d'un collectif édité par Romain Benini et Cécile Narjoux consacré à La Langue de Bernard Noël, Dijon, Editions Universitaires de Dijon, 2024.


Résumé :

Après avoir défini la conception que Bernard Noël dit avoir du vers classique dans l’« en tête » qui ouvre Bruits de langue (1980), j’étudie plus spécifiquement dans cet article les troisième et quatrième suites du recueil. Je montre que, dans la troisième, composée presque exclusivement en alexandrins, l’auteur ménage de nombreux effets de sens en jouant avec les contraintes qui régissent ce vers, et qu’il poursuit de même dans la quatrième, laquelle est composée de poèmes (presque) monométriques, en vers de deux à onze syllabes, à l’exception du pentasyllabe, en recourant à des procédés en partie identiques, en partie spécifiques pour ce qui est des pièces en vers non-césurés. Il en ressort une description exhaustive des biais et astuces que Bernard Noël emploie afin de miner la poésie versifiée traditionnelle de l’intérieur, et la faire « déchanter », ainsi qu’il y invitait au début du recueil.  





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